Il est temps de tenter une conclusion provisoire

Les critiques et les sceptiques auront beau jeu d'affirmer que nous n'apportons aucune preuve historique tangible pour étayer nos propositions…

Et ils auront raison!!!

Outre que la plupart d'entre-eux n'en n'apportent pas non plus sur ces périodes lointaines ou sur la réalité du patronage de Gérard d'Alsace ou d'un supposé ermite, nous leur répondrons que les dictionnaires de latin et de grec "Quicherat" et "Bailly" peuvent être consultés par eux à tout moment; qu'Internet, sur lequel on trouve le pire et le meilleur, est une source inépuisable d'information; sans oublier tous les auteurs qui ont écrit sur l'organisation et les coutumes corporatives de l'ancien régime ainsi que sur l'archéologie traditionnelle.

Alors, laissons de côté les querelles stériles et creusons toujours les pistes ouvertes par les uns et par les autres. Comme le dit un vieux manuscrit compagnonnique de 1390 "Œuvre d'autrui ne blâmeras… De son travail, sans embarras fais au contraire honnête éloge. Pour préserver ton propre honneur rends son talent meilleur encore…".

Nous laisserons l'eau couler et tourner les manèges

Gérard, l’ardent porteur de lance qui perce la roche pour en faire jaillir le lait de la vierge enclose; Florent, le brillant, le florissant qui protège de son patronage puissant toute la vallée et dont le travail est de faire tourner la roue de la vie afin d’assurer les générations autant que les germinations; Barthélemy, le briseur d’idoles qui peut retenir les eaux de Dieu aussi bien que laisser s’épandre ses grâces, qui se tient tel le maître "au milieu" de la rose des Apôtres, forment bien ici, dans cette vallée, la triade bénéfique des temps modernes qui est venue remplacer celle des dieux anciens. Rémy ou Rémi, leur tient aussi compagnie? De même qu'Amaryllys, la belle, qui, sans doute, attend en quelque lieu "dessous terre".

Les vieux dieux sont-ils morts comme le prétendent les philosophes qui veulent faire prendre au monde actuel leurs vessies pour des lanternes, ou certaines colonnes parisiennes pour les colonnes burinées du Temple? 


Assurément non car l’Eglise, avec sagesse, en a assuré le recyclage sous d’autres noms. Elle a laissé assez d’indices pour qu’on puisse encore les retrouver, et, peut être, un jour, faire revivre les cultes anciens, éclairés par les Lumières de l’Evangile et celles de la Raison.

Il n’appartient qu’aux Gérômois de le vouloir en commençant par vérifier nos hypothèses.

GERARDMER est-il définitivement sous le patronage de Gérard d'Alsace ou sous celui de saint-Gérard inhumé à Toul?

Ou bien GE-RAR-MAïA, le pré, la terre, la demeure, les eaux dédiés à la Grand-Mère et au jeune soleil ou au dessus d'eux, retrouveront-ils droit de cité?

Verra-t-on un jour revenir la Bella Donna?

Et la douce bergère enclose par les dieux en la pierre de l'AU-ME-REYE fera-t-elle à nouveau fleurir la belle AMARYLLYS?

La jolie légende en est venue jusqu'à nous à travers les temps et leurs maux. Laissons maintenant le temps faire le temps. Et les hommes trouver les mots.

Les trouveront-ils près du "Cerf Perlant" si causant qu'on peut le dire "Parlant"?

Au pré (Gé) au dessus des eaux-solaires (Ar-Ra) de la Mère (Maïa)

Ce 15ème d'août 2011

Qu'après les tempêtes vienne l'espérance de l'Alliance