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Comme vous allez le comprendre très vite mon intention est de vous parler de GERARDMER. Je vais débuter par quelques pages insolites qui seront progressivement enrichies de textes et de rubriques au gré de mon inspiration.

Mais commençons d'abord par une jolie légende. Ensuite je vous guiderais dans mon jardin auprès de celle qui en est l'ornement : la belle Amaryllys.

Bonne lecture, belle balade...

GERARDMER : histoire, étymologie, légendes, balades, actualité, sites amis... Découvrir Gérardmer "Perle des Vosges". France (Est) - 88400.

mercredi 3 août 2011

UNE "PRESENCE" DISPARUE

Il manque un personnage à notre évocation des présences tutélaires de la Vallée des Lacs. Ce n’est pas lui faire injure que de lui donner la dernière place.

Elle a, car c’est d’une femme qu’il s’agit, reçu bien des noms au cours des temps. Grand-Mère, Terre-Mère, Gaïa, Gé-méter ou Démeter, Céres, Proserpine, Amaria, Amara, Mariam, Marie, Vierge-Mère.

Quelle contradiction! Vierge et Mère! Impossible disent les sceptiques qui confondent tout. Les anciens ne s’y étaient pas trompés qui voyaient dans cette figure la matrice primordiale au sein de laquelle "IL" s’est manifesté. "IL", le Principe, l’Architecte des mondes, Dieu, Allah, Yavhée, Adonaï, Manitou… selon le nom qu’on lui donne.
Qui voyaient également en "Elle" la nature toujours créatrice, toujours grosse de ses productions à venir, veuve de celles déjà produites et pourtant toujours générante et naturellement pure et harmonieuse. "Je suis NOIRE mais je suis belle" dit-elle dans le Cantique des Cantiques. Ce sont ses enfants, les hommes qui par ignorance, bêtise, esprit de lucre, la torturent et la souillent.

Mais, "bonne mère" elle pardonne beaucoup. Pour combien de temps encore ? Nul ne sait. Elle est toujours à craindre la colère d’Amaryllis.

A Gérardmer cette femme a pris plusieurs noms, au moins deux, dont nous pensons qu’ils sont les mêmes tout en recouvrant des attributs différents. Lorsque nous évoquons sa présence auprès des anciens nous voyons leurs yeux incrédules s’arrondir. Et pourtant!

Il a existé à Gérardmer une Vierge noire qui est mentionnée dans une étude datée de 1937 sous le nom de Notre-Dame-de-(la)-Grèse ou peut-être par homophonie Notre-Dame de la Creuse. Nous inclinons à penser, sans pouvoir le prouver ou démontrer le contraire, qu’il s’agit bien de deux Vierges différentes.

Nous nous arrêterons ici sur le visage de Notre-Dame-de-(la)-Grèse, dont nous pensons qu’elle est représentée en majesté dans le vitrail moderne qu'on peut voir dans l'église saint-Barthélemy. Ce vitrail de facture récente a été réalisé lors de la reconstruction achevée en 1954. Qui en a inspiré la composition à l’artiste? Qui a inspiré cette image dont la qualité de Vierge noire ne fait pas de doute?

Tout y est, la posture, le manteau bleu de nuit, le châle bleuté rassemblé à l’antique, la couronne d’or, l’enfant Jésus emmailloté à la moderne, c’est à dire jambes et pieds nus, contrairement à ce que nous avions primitivement pensé. Merveille de la photo argentique en ce siècle sur numérisé. "Reine du Ciel" et "Vierge Dessous Terre". Déméter la Vieille et Marie la jeune?




Outre cette image, dont il n’est quand même pas établi qu’elle soit l’exacte reproduction de l’original que les anciens Gérômois, ayant fréquenté l’église dans les années 1925 à 40, doivent encore avoir en mémoire, il y a la dénomination "Grèse" qui ne manque pas d’interroger le curieux.

Dans le vieux français (vers 1130) "gleise" ou "glise" évoquaient la boue, la glaise, ainsi que l’église et ses cultes. Un glissement phonétique "Gleise, Grèse, Creuse" paraît pouvoir être envisagé. D’autant que la Vierge de la Creuse ressemble par sa tenure à certaines Vierges noires connues.

Au 16ème siècle "grèse" désignait une terre argileuse, mélangée de sable, utilisée en poterie (grès). Faut-il voir là une "Vierge des Gréseux"?

Un possible lien de patronage avec l’ancienne faïencerie de Gérardmer dont le nom n’est pas sans résonner avec celui du village de GE, en Normandie, spécialisé en poterie? Mais pourquoi une Vierge noire?

Les mots grecs "greys", "grays", "gryso", "glays" (graphie et phonétique proches) renvoient aux idées de femme vieille, de parler secret, de choses cachées, de fusion ou liquéfaction de matières solides.

L’ARGiLe, la glaise, (limon, adamas… ) sont symboliquement considérés comme la terre qui donne naissance à l’homme, le "glébeux" ou le "glaiseux" (Genèse-2) et, dans le langage codé (secret) des symbolistes et des alchimistes, au RéGuLe ou RéGuLus ou petit roi destiné à dominer le monde. On peut y voir une image de la Vierge donnant naissance à l’Enfant Jésus, devenant Christ, pierre parfaite, pierre philosophale (obtenue par fusion dans le creuset ou croix), médecine universelle (d’où peut être que "Jésus" puisse, selon certains hébraïsants, se traduire par médecin?).



Vierge de la Creuse
Peinture sur rocher

Avec ce vocable "ND-de-la-Grèse", nous pourrions être en présence de références aux Vierges noires en tant que représentations de la "Mère Universelle" (quatrième terme complémentaire de la Trinité), de la Terre Mère (mère du monde et des hommes), de la "Mère du Fils Divin" (Roi du monde). A ce titre vieille femme (grand-mère), jeune fille immaculée (née pure) et mère parfaite (aussi mère que vierge). Mais aussi "Mérelle" et peut être "Méréye".
Nos recherches actuelles sur le thème de la Vierge de (la) Grèse ne nous permettent pas d’aller plus loin. L’inventaire de 1937 aurait-il pu faire une confusion avec l’image visible à Longemer d’une Vierge noire ramenée, dit-on, de Suisse par un pieux pèlerin ou avec celle de la Vierge de la Creuse? Ou encore avec la Vierge des Graviers, ou bien avec celle légendaire du Beillard? C’est possible?

Nous ne pouvons pas manquer de souligner la proximité qui pourrait exister entre la dénomination "Grèse" et ce que nous avons écrit plus haut au sujet du "dévidoir" de Florent. Notamment en ce qui concerne les deux mots latins "grex, grégis" qui ont le sens de troupeau et qui, pour "grex", paraît bien proche de "grec".

Pourrions-nous en déduire que cette Vierge, qui aurait pu être la patronne des potiers (grèseux voire même grébeux ou glaiseux), aurait été également celle des bouviers et autres bergers dont la transhumance s'achevait, avant la saint-Rémy, entre le 23 août et la fin septembre, sous le "signe de la Vierge"?

Etait-elle placée en un lieu (Gé) lui permettant de "voir", au dessus (ar) de la vallée, les oiseaux du ciel, annonciateurs du retour des rigueurs automnales et hivernales, au cours desquelles se lèvera "RA" le "jeune soleil" qui, tel un Hercule repoussant les ténèbres ou un phénix renaissant de ses cendres, ouvrira la voie à la passion du Pélican ou "Cygne" céleste sacrifié pour que vivent ses petits?

Voilà bien qui la ferait proche de Géméter-Déméter (Maïa) et nous oblige à faire retour vers l'origine du nom de la ville et vers le pré de la pierre de la jolie bergère grecque Amaryllis (lau moréye?).

De même que l’inspiration du vitrail de la Vierge dans l’église, reconstruite et consacrée en 1954, ne manque pas d’interroger, que dire de ce clocheton, à vrai dire un peu disgracieux, qui domine le chœur? Qui en a inspiré l’érection sur la nouvelle église, alors qu’il ne figurait pas ou plus sur celle rénovée par le Curé Gilbert, tandis qu'on le voit sur plusieurs représentations bien antérieures?


Un clocheton bien curieux
Avec cet appendice, dont les arêtes se projettent sur le sol du choeur, aurait-on voulu rappeler l’existence de "l’Auméreye" et suggérer sa forme en aiguille émergente, comme une sorte de menhir naturel, peut être primitivement arasé et, beaucoup plus tard, pulvérisé?

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6 commentaires:

  1. Sérieusement ; je trouve ce site magnifique, je suis tous les jours dessus, et je le recommande souvent à des amis. J’adore continuer ainsi, je me trouve bien et je me sens à l’aise et même intéressée pour visiter toutes les pages.

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