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Comme vous allez le comprendre très vite mon intention est de vous parler de GERARDMER. Je vais débuter par quelques pages insolites qui seront progressivement enrichies de textes et de rubriques au gré de mon inspiration.

Mais commençons d'abord par une jolie légende. Ensuite je vous guiderais dans mon jardin auprès de celle qui en est l'ornement : la belle Amaryllys.

Bonne lecture, belle balade...

GERARDMER : histoire, étymologie, légendes, balades, actualité, sites amis... Découvrir Gérardmer "Perle des Vosges". France (Est) - 88400.

mercredi 3 août 2011

Ballade d'Armaïa


GERARDMER

G' 'R' MAïA

LE JARDIN D'ARMAÏA

A l'origine du nom

---0---
Amaryllys fleur

Amaryllys papillon
Amaryllys jouant de la flutte
William Holman Hunt


Amaryllys, jeune bergère antique, assise près d'une grande roche du pré sacré, filait son fuseau le jour consacré aux Dieux. Pour l'en punir ceux-ci l'enfermèrent dans la pierre. Il ne resta d'elle qu'une jolie fleur rouge odorante. Son souvenir s'est conservé dans la tradition des "pierres bergères" près desquelles les jeunes gens des temps passés ont scellé leurs promesses, claqué du sabot et chanté au son des vieilles "bûches à musique", violes et autres instruments. Les pauvres aussi venaient y recevoir l'aumône.


Pierre bergère dite de Marconi
Sarrant (Suisse)


A GERARDMER, une telle pierre semble avoir existé. Le profit économique, l'irrespect des hommes pour les sagesses antiques, autant sans doute que la volonté de christianisation des vieux cultes primitifs, firent disparaître le rocher millénaire connu des anciens sous le nom de "Pierre de l'AUMEREYE".

Plus que les sources historiques presque inexistantes, la tradition orale et le patois local nous en ont conservé et transmis le nom qui,
au delà du souvenir d'AMARYLLYS, nous révèle :
"G'-'R'-MAïA" ou "Le Jardin d'Armaïa"
comme étant une possible étymologie du nom de notre ville.


ooo°°°ooo

En hommage à l'amour
que les Gérômois et quelques autres
vouent à la ville et à sa vallée.


Divine Amaryllys,
Ton teint brun, comme il est, fait honte à tous les lys,
Ta grâce est admirable
Mais ta vertu qui passe ta beauté,
Dessous le ciel n'a rien de comparable
Que ma fidélité.

Tes attraits sont pareils,
Tes yeux que justement on nomme des soleils,
Ont un éclat semblable
Mais ta vertu qui passe ta beauté,
Dessous le ciel n'a rien de comparable
Que ma fidélité.

Bel astre des mortels!
Le ciel n'est point jaloux de te voir des autels,
N'es-tu pas adorable?
Et ta vertu qui passe ta beauté,
Voit d'elle rien qui lui soit comparable
Que ma fidélité.

Anonyme (vers 1550)

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2 commentaires:

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