Le dévidoir de saint Florent

L'image présentée ci-dessous est extraite d'une photographie de saint-Florent en sa chapelle de Longemer (Studio MARE- GERARDMER). Léger traitement de l'image pour "redresser" autant que possible le dévidoir ou rouet (légère déformation due à l'angle de prise de vue). Dessin de la Croix et de la Quadrature sans aucun calcul mais par simple déduction à partir des propriétés remarquables de figures dont Platon disait "qu'elles sont belles par elles-mêmes". Au Moyen-Age ce schéma se réalisait sur le terrain, grandeur réelle, avec une simple corde à nœuds. Il est à la base de la croisée d'un grand nombre d'églises. Quoi qu'il en soit des connaissances de mathématiques graphiques (par les seuls compas et règle) peu courantes pour l'époque. Tracé par l'auteur.

Il n'y a plus aujourd'hui que deux sociétés discrètes qui en connaissent le développement et l'usage. Au Moyen-Age, tous les Maîtres des Corporations en avaient la connaissance complète. Elle a servi à jeter vers le ciel les pierres en prières de toutes les cathédrales, abbatiales et églises d'Europe. 

Le dévidoir de saint-Florent et sa Géométrie

Comment ne pas voir dans ce schéma, tracé sur le rouet de Florent, l'évidente correspondance avec le tracé de l'implantation de la ville tel que nous l'avons précédemment montré? Quels enseignements secrets, cachés, oubliés, sont ainsi présentés à notre curiosité d'hommes modernes par cette particularité que constituent et le rouet et sa forme unique?

A la lumière de tout ceci s’ébauche ce qui pourrait être réponse à la question de Léon Fresse. A savoir pourquoi Bilon n’a pas construit sa maix, son ermitage, sur la butte à côté de l’actuelle chapelle initialement dédiée également à Barthélemy? Qui plus est au risque de se voir inonder à chaque montée des eaux? Nonobstant l’affirmation respectable de l’auteur selon laquelle "l’unité de vie de l’ermite appelle l’unité de l’ermitage" notre réponse serait qu’il ne le pouvait pas. Qu’il ne le devait pas. Pourquoi ?

La réponse si elle existe se trouve sous la butte de la chapelle actuelle. Sur ce point nous rejoignons Léon Fresse. « Boutons-y l’œil » aurait écrit Rabelais.

Car pour nous, comme à Gérardmer, il y a sous cette butte, couronnée d’une chapelle, une "anomalie" qui se détecte au moyen du pendule, qui n'est pas celle des ruines d'une ancienne construction, et qui n'est sans doute pas non plus celle de la tombe d'anciens propriétaires du lieu qui se sont fait inhumer là. Pour les sceptiques, rappelons que c’est au moyen de cet instrument qu’on a, récemment encore, fait quelques découvertes en ce lieu qui est certainement loin d’avoir livré tous ses secrets.

Pour continuer clikez sur : Suite