Avertissement au lecteur






Google qui s'est arrogé le droit de placer sur nos pages un bandeau publicitaire pour ses cookies... n'est pas ici notre ami.
Veuillez nous excuser pour cette gêne (pour vous débarrasser du bandeau clikez sur OK ou sur le clik (Archives) ci-dessous).

Amis visiteurs bonjour et meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Qu'elle soit pour vous celle de vos souhaits.

Pour commencer clikez ici (Archives). Ce clik vous permettra de toujours vous positionner sur la première page du blog. Puis en pied de chaque page vous trouverez un lien Suite sur lequel il suffit de cliker pour continuer la lecture ou sur ceux de la rubrique "Etymologie" ou "liens" pour aller vers des pages particulières ou des sites amis. Voyez aussi les diaporamas et le copyright en pied de pages

Comme vous allez le comprendre très vite mon intention est de vous parler de GERARDMER. Je vais débuter par quelques pages insolites qui seront progressivement enrichies de textes et de rubriques au gré de mon inspiration.

Mais commençons d'abord par une jolie légende. Ensuite je vous guiderais dans mon jardin auprès de celle qui en est l'ornement : la belle Amaryllys.

Bonne lecture, belle balade...

GERARDMER : histoire, étymologie, légendes, balades, actualité, sites amis... Découvrir Gérardmer "Perle des Vosges". France (Est) - 88400.

mercredi 3 août 2011

Poursuivons avec pondération

Serait-ce dès lors étonnant que notre ville soit liée à l'eau, à la terre et à leur personnification sous la forme des "eaux" et des "terres mères" (Grèses) mais aussi à la lumière fécondante du soleil, celle des initiations, du Logos?
Tout nous le laisse à penser et les images ci-dessous, issues de la carte des promenades éditée par l'Office de Tourisme avec son aimable autorisation et de Google Earth nous le montrent.

La Croix Gérômoise
L'image çi-dessus est une vue de la ville et de son environnement. On y voit, sur la gauche, la surface du lac, sur la droite, celle du lac de Longemer et, s'étendant vers le Nord-Est, le développement de la ville traversée en son milieu par le boulevard d'Alsace. Sur cette carte nous avons tracé la ligne qui va de la chapelle de la "Creuse" à celle de la "Trinité". Par rapport à l'axe Nord-Sud cette ligne est inclinée d'environ 6° Est. Ce que montre également cette image c'est que cet axe Trinité - Creuse passe pratiquement par l'église actuelle (entre la mairie et l'église à peu près à l'emplacement de la fontaine de la Perle). Et que l'axe Est-Ouest de la ville passant par l'église a à son extrémité Ouest "le Vinot" qui pourrait avoir été le siège d'un premier habitat et où se trouve l'exutoire du lac et, à son extrémité Est la Butte Bilon où se serait établi un ermite contemporain de celui qui se serait installé à "Champ" 


Si l'on étudie attentivement les courbes de terrain venir à Gérardmer, de quelque endroit qu'on arrive, implique toujours une "montée" (altitude du lac 666 mètres!). Et, d'où qu'on vienne, un franchissement de trois "portes" successives. La plus visible est celle du Kertoff. Une autre est formée par la ligne "Mérelle – Roche Morand"... Nous laissons au lecteur attentif le soin de découvrir les autres en se fiant à ses observations et à ses sensations. Que dire alors de la fameuse "Roche du diable" ou du pertuis que forme le passage du "Saut des Cuves"?

L'image suivante est encore plus étonnante dans la mesure où elle permet de définir l'orientation générale de la ville et son cantonnement. C'est-à-dire ses limites anciennes dont les modernes que nous sommes se sont à peine écartés. Plus étonnant encore est le fait que la ville soit placée sous l'égide du nombre 7 ainsi que le prouve son orientation générale.


Le cantonnement de Gérardmer déterminé par le nombre 7


Ainsi qu'on le voit sur cette image, la ville historique se cantonne dans un "double carré long" (2 rectangles de rapport 1.2 donnant la proportion dorée et le nombre d'or). Carré long "abcd".
Ce qui est au delà du cantonnement, vers le lac, est majoritairement la zone des grands hôtels et du Casino ainsi que le Quai du Locle. Ce qui est au-delà, vers l'Est, est surtout une zone industrieuse. Cette image projetée sur le plan de ville d'avant 1940 montre peu de différence sauf un habitat plus dispersé.


De plus si l'on considère le petit hexagone tracé sur la figure ci-dessus on voit, comme le montrera l'image suivante, que nous sommes aussi devant ce qui pourrait être le "Zodiaque gérômois". Mais nous laisserons aux amateurs d'horoscopes le soin de dresser celui de la ville. Pour notre part nous préférons rester les pieds sur terre.






Comme déjà noté on peut observer que la ligne "Creuse-Trinité" passe à proximité de l'église actuelle et de la chapelle du cimetière où se trouvait, avant 1731, l'église de la ville.
On voit également que l'axe longitudinal formé par le "Boulevard d'Alsace" fait par rapport au Nord un angle quasi parfait de 51°42. Soit l'angle de division du cercle en 7 parties égales. Que "l'Orient" de la ville, c'est à dire le point où se lève le soleil au solstice d'été, est, ainsi que le montre l'image ci-dessous, dans cette direction le 20 juin 1731, année au cours de laquelle l'église fut construite sur son emplacement actuel. A noter que le soleil est dans le vitrail de la Vierge vers midi le 15 août.






Le nombre 7 est un nombre "sacré" particulièrement chargé de symbolisme.
Chez les Hébreux la lettre Zaïn (valeur 7) a pour double signification "semence" et "naissance". Et la septième séphira est "victoire". Pour les Pythagoriciens elle est associée à Minerve et à la Raison parce qu'elle est la somme de 3 (esprit) et de 4 (matière). Le nombre 7 est considéré comme un nombre "reflet" de l'Unité première. C'est le jour où Dieu se repose "afin de laisser sa création se remplir de lui et venir en lui". C'est le jour où Amaryllis file sa quenouille dans le pré des dieux. Nombre premier, c'est le seul nombre de la décade qui n'est pas engendré par un autre nombre et qui n'en n'engendre aucun. Pour cela les Pythagoriciens l'assimilent à la déesse "toujours vierge et sans mère". Nous dirions aujourd'hui la matrice universelle de laquelle Dieu est et se manifeste.

Il y a 7 jours dans la semaine, 7 âges d'homme, 7 luminaires, 7 planètes, 7 étoiles dans les constellations Petite et Grande Ourses, dans les Pléïades. C'est le nombre du cycle lunaire. Chez les Egyptiens c'est le nombre de l'éternité. Pour les Grecs Apollon est le dieu "Septime" né le 7ème mois, 7ème jour, à la 7ème heure...
Bref 7 est un nombre "essentiel". Clément d'Alexandrie ne dit-il pas "De Dieu cœur de l'Univers partent six étendues... Il est le commencement et la fin. En lui s'achèvent les six phases du temps et c'est en lui qu'elles reçoivent leurs extensions infinies... C'est là le mystère du nombre 7".

Que voilà un patronage éminent pour la ville et dont bien peu, qu'ils soient résidents ou de passage, ont conscience, même s'ils en reçoivent à leur insu les effets bénéfiques. Mais ce n'est pas tout. En effet l'image ci-dessus montre que la ville répond également aux lois qui régissent la quadrature géométrique du cercle dont nous aurons à reparler avec le "Rouet de Florent". Quadrature géométrique qu'il ne faut pas confondre avec le problème mathématique insoluble qui fait transpirer les matheux depuis moultes générations. Cette quadrature géométrique qui se résout sans difficulté avec une simple corde est en effet celle qui fait tenir en l'air et depuis 1 000 ans les voûtes de nos cathédrales. Cela signifie qu'ici se réalise, de manière particulière, le "mariage du ciel et de la terre" symbolisé par l'union du carré et du cercle de même périmètre centrés l'un sur l'autre.

Il est très curieux d'observer, en plus de ce que nous avons déjà écrit du cantonnement de la ville, qu'au delà du double cercle encadrant les points Trinité et Creuse il n'y a pratiquement pas de développement d'habitat et que la force d'expansion de la ville se fait essentiellement vers le Nord-Est. Il ne serait sans doute pas sans intérêt que ceux qui se penchent sur le développement de l'agglomération y réfléchissent un peu s'ils ne veulent pas tuer le site et la poule aux œufs d'or. Il y a des limites à ne pas franchir.

Les premiers habitants de Gérardmer eurent-ils conscience de tout ceci? Nous osons affirmer que oui. Et c'est pour cela que ce site aurait été "élu" par eux qui l'ont reconnu comme un "temple de la nature". Leur science des orientations et du choix des lieux s'est largement démontrée en de nombreux sites. Dont quelques uns proches comme le Donon, le Camp de la Bure, Grand et bien d'autres.

C'est pour tout cela que nous prenons le parti d'affirmer que GERARDMER est une terre dédiée à la Vierge Mère et à son Fils le jeune soleil victorieux.

Selon certains auteurs, qui ont étudié les cultes anciens, les peuples primitifs d'Europe semblent avoir adoré une déesse mère connue sous le nom d'ARMAÏA - la Grande et/ou la "Grande Mère" - considérée comme matrice du monde. A ce titre elle précède nos antiques Vierges noires dont un exemplaire gérômois figure dans un inventaire conduit par deux éminents universitaires en 1937.

Peut-on inférer de tout cela que la terrasse sur laquelle fut construite la nouvelle église en 1731 était une terre (GE) située au dessus (AR) de la Vierge MERE (MaïA ou MaRa devenue MARIE), ou a elle consacrée, à proximité du lac (MER) et de la demeure (ME(A)IX) qui porte en elle une "lumière ardente" (GeR HaRD ou RA)?

Au dessus également du fond de vallée, plus ou moins marécageux (MER) notamment à la fonte des neiges, où coule actuellement la Jamagne. Et si cette terre (GE) supérieure (AR) était aussi la demeure (ME(A)IX) de la MERE?

Si tel est le cas il est fort probable qu'en ce lieu, qui devait être de rassemblement en raison de sa situation élevée, se sont tenus des cultes à la déesse mère MARA, MAÏA, ARMAÏA et à certaines autres divinités.

Parmi ces cultes on peut citer tous ceux destinés à procurer de bonnes récoltes et qui se déroulaient au printemps, sans doute à partir d'avril et de mai en raison de l'hiver généralement assez long dans nos contrées. Peut être aussi en hiver pour célébrer le retour de la lumière? Peut être également à la période août-septembre-octobre qui voyait le retour des troupeaux.

C'est à ces cultes que se rattachent le culte primitif de Mars et les diverses "fêtes de mai", qui se tenaient autour d'un arbre décoré, qui paraient les animaux et fiançaient les jeunes gens. Ils nécessitaient un autel qui pouvait se transformer en estrade pour les fêtes. De là la tradition des "pierres de mai, bergères, d’appel…." dont les "moutons" de Gérardmer doivent aujourd'hui se sentir bien orphelins.

Pourquoi d'ailleurs appelle-t-on "moutons" ces blocs erratiques qui parsèment la vallée? Sinon pour rappeler qu'il n'y en a pas sans "bergère".

Ce même point haut pouvait également être une "pierre d’appel" d’où l’on pouvait sonner la trompe pour rassembler les habitants. Trompe qui devait s’entendre fort loin si l’on en juge par le son porté des cloches de l’église. La "pierre d’appel" avait d’autres fonctions liées plus spécifiquement aux cultes, à l’invocation des esprits et des forces de la nature, à la divination et aux voyages "en esprit" des Chamanes et prêtres initiés de ces anciennes pratiques.

Quoiqu'il en soit, nous voyons poindre ici le possible motif de l'installation de l'église sur son emplacement actuel, qui n'aurait eu d'autre raison que de christianiser un lieu sacré qui ne l'était pas aux yeux de l'Église.

Comment expliquer autrement qu'il fallut près de trente années de vifs débats avant que la décision puisse être prise par la commune et qu'on fasse sauter à la poudre à canon la "mère" des "moutons" gérômois qui durent bien fournir quelques brebis de sacrifice?

Mais la vieille terre est tenace et patiente. Elle sait comment, malgré tous les tourments que les hommes, ses enfants, lui font subir, transmettre aux générations successives ce qui vit au plus profond de ses entrailles.

Nous ne pouvons pas quitter ce chapitre sans mentionner le fait que l'orientation de l'église actuelle semble indiquer le point du lever de Vénus le jour du solstice d'été. Pour de nombreux peuples anciens, de tradition nomade, éleveurs de chevaux et de bétails, cette divinité fut une déesse guerrière.


ooo°°°ooo
Pour continuer clikez sur : Suite


5 commentaires:

  1. C'est avec plaisir que je regarde votre site ; il est formidable. Vraiment très agréable à lire vos jolis partages .Continuez ainsi et encore merci.

    voyance gratuite par email ; voyance gratuitement

    RépondreSupprimer
  2. Super blog, j'adore vos articles et reportages, bonne continuation.

    voyance par mail rapide

    RépondreSupprimer
  3. Très bon article, comme toujours. Il a le mérite de susciter le commentaire .

    RépondreSupprimer
  4. Grâce à votre site je viens d’appendre plusieurs choses. Continuez !

    voyance sérieuse en ligne

    RépondreSupprimer
  5. Merci pour ces bons conseils….c’est très agréable de vous lire…..et instructif…….

    RépondreSupprimer

référencement gratuit - peintures naturelles - location longue durée - voyance